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L'Argument d'Autorité
--> où comment il ne faut pas contester...
Souvent, je me suis opposé à des idées souvent véhiculées. Et ce depuis ma petite enfance. Je me rappelle d'une époque où je jouais les justiciers prônant la maxime: «Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasse» je le faisais d'une manière simpliste en défendant le martyrisé de la maternelle pensant que cela devait être nécessaire. Plus tard cette maxime je l'ai entendu dans la bouche de mon directeur d'école et du jour au lendemain tous les élèves l'ont élevé en vérité sans pour autant l'appliquer de la manière dont je la voyais. C'est juste devenu un instrument d'intérêt personnel, on utilisait cette maxime pour se défendre.
A l'école j'ai aussi appris les principes de la république qui sont depuis devenu les miens: «liberté, égalité, fraternité» ces mots ont pour moi une symbolique particulière et sont plus qu'une réalité utopique ou idéale.
Mais petit à petit ce que la société montrait, qui allait à l'encontre de ces principes, a pris le pas sur eux et mes camarades se sont mis à ne plus croire en eux.
Encore plus tard au collège puis au lycée on nous a inculqué pleins de principes et la société des «collégiens», l'une des plus cruel au monde ;), a aussi instauré ses principes: popularité, jugements sur les personnes, dénigrement etc.
Aujourd'hui même j'entends des gens que je qualifierais d'intelligent émettre des jugements que je considère hâtifs sur les personnes, et ayant un comportement de type «collégien», chaque type de personne dénigrant les autres et les choix opposés.
Une autre maxime m'est venu: «ne pense pas d'autrui ce que tu ne veux pas qu'on pense de toi», je crois qu'elle était en moi depuis longtemps déjà et elle est inscrite bien profondément en moi.
Mais j'ai rapidement vu que les seules valeurs acceptés étaient celles apprises par la société et ou l'école. Rien en m'a servi d'avoir cette maxime car ne pas faire de reproches n'entraîne pas de réciproques, ça entraîne dans la plupart tu temps le sentiment chez la personne qu'elle fait tout de manière correcte.
Un camarade ne pouvait pas prétendre imposer sa morale aux autres, ça je le comprends, mais on se devait de s'imposer la morale des autres à soi même, et ça je m'y refuse...
Lorsque je me suis opposé à des idées on m'a dit «qui es tu pour dire que c'est faux, X a dit que c'était vrai, es tu mieux que X ?». Ah, les idées auraient donc des propriétaires, que X pense quelque chose de faux implique qu'il est moins bien que quelqu'un qui pense quelque chose de vrai ?
Nos ancêtres seraient moins bien que nous car croyaient en des erreurs ?
Je ne comprends vraiment pas ce type de réflexion...
Pour moi il n'y a pas à être quelqu'un pour penser mais plutôt l'inverse, il faut penser voir penser violemment en s'opposant aux autres pour être quelqu'un. Bien sûr je me suis trompé un nombre considérable de fois mais de nombreuses fois j'ai été injustement conspué.
Comme en CM2 quand à la demande du maître à tous les élèves,j'ai deviné une règle orthographique qui en apparence s'opposait à une autre, tous les élèves me sont tombés sur moi en me disant quelque chose du genre de «mais qui es tu pour dire ça ?». Cette fois ci j'ai eu raison mais ce n'est pas le cas dans tous les cas loin de là.
J'en ai retiré une autre maxime: «peu importe que les idées soient vraies ou fausses, ce qui importe c'est de comprendre pourquoi et comment cela serait vrai ou faux» car les moyens importent plus que la fin.
Mais rien ne m'a servi d'élaborer des théories si il ne m'est pas possible de les rendre crédible autrement qu'en se basant sur le discours d'un autre qui lui a une crédibilité ou reprendre directement ce qu'il dit.
Il suffit que je dise que cela vient de X ou de Y pour que tout à coup j'ai plus de crédibilité mais de suite je me sens mal à l'aise, j'ai abusé de la confiance de mon publique en ces auteurs, et même je ne suis pas absolument sûr de ce que je dis et pourtant il est nécessaire de ne pas exprimer mes doutes.
En effet lorsque quelqu'un parle on pense qu'il cherche à convaincre pas qu'il est une source d'idées et ou d'arguments équivalentes à une autre.
Souvent j'entends «c'est argument n'est pas valable car il vient de la bouche d'un tel» mais c'est n'importe quoi, faire des distinctions selon la source de cette manière est proprement absurde !
Ce qui me choque le plus c'est lorsqu'on dit: «c'est un scientifique qui le dit» alors que la science c'est justement ne considérer les arguments que sur eux mêmes et non pas leur créateur.
Au fond je suis arrivé à une conclusion: quand vous jugerez une idées ou une personne s'il vous plaît faites le autant avec votre coeur que votre raison et ne laissez pas la facilité et le «bon sens» dicter votre pensée.
Bon mon discours a pu vous paraître péremptoire et ou barbant mais je ressens vraiment le besoin de comprendre pourquoi la plupart des personnes ne partage pas mon point de vue car cela me pourrit la vie quotidienne...
Ecrit par bader, le Lundi 12 Janvier 2004, 16:16 dans la rubrique Pensees.

Commentaires :

pierroleouf
pierroleouf
12-01-04 à 17:09

hmmmm pas tout bien suivi, mais si par exemple je ne sais pas, Luc Besson me conseillait d'aller voir le Seigneur des anneaux, je suis sûr que j'aurais pas envie... mais bon, c'est parce que je n'aime vraiment pas Luc Besson aussi.

[un jour, promis, je laisserai un post intelligent sur un joueb..]

 
pierroleouf
pierroleouf
12-01-04 à 17:10

Re: pfff

nan, un "commentaire" je voulais dire !