En ce moment les études ne me passionnent pas et mon passage en second semestre remis en doute. Je vous explique d'abord mes études: je suis en DEUG MIAS (essentiellement des maths, beaucoup de physique, de l'info et un peu de chimie) à l'Université de Paris Sud (Orsay - 91) mais c'est dans le cadre de la FIIFO (Formation d'Ingénieur en Informatique de la Faculté d'Orsay) 4 ans et demi en quasi alternance précédé d'un semestre en DEUG MIAS, le but étant de sortir «Ingénieur en Informatique» (titre bien vague), mais ce but n'est pas ma vie, en rentrant j'avais le secret espoir de trouver des gens un peu comme moi, espoir à moitié déçue, les gens qui veulent faire de l'informatique n'ont souvent aucune poésie, aucune fantaisie, pas de curiosité ni d'esprit de découvreur, seulement attirer par l'appât du gain et par l'«outil» informatique. Je ne suis pas de cette vision froide et stéréotypée...

Voilà un questionnaire que j'ai trouvé sur http://licorne.joueb.com/ et voilà comment j'y ai répondu:

Les relations sociales me gonflent. Il faut tout le temps se retenir, réfléchir à ce que l'on dit, soigner son image, paraître fort quand on est un homme, dire des choses drôles, ne pas être ennuyant, être un hypocrite sans le paraître, et surtout ne pas paraître jouer un rôle. C'est pourtant lorsque je joue un rôle que tout se passe pour le mieux. Mais ensuite je me trouve stupide de ne pas avoir dit ça ou ça et d'avoir dit des choses que je ne pensais pas. C'est pourquoi aussi quelquefois j'ai envie de tout balancer, de tout laisser tomber de ne plus jouer aucun rôle de dire tout, peu importe de paraître fou il faut que ça sorte. Et là on te prend pour un fou alors qu'avant on te prenait pour un con. Bien sûr qu'être avec des autres est agréable mais plus je dois jouer la sociabilité plus ça me gonfle et plus je me sens mal à l'aise. La solitude est pour moi salutaire parce que la société c'est bien mais à petites doses c'est encore mieux. Néanmoins la solitude a quelquefois un goût amer surtout lorsqu'elle s'impose et n'est pas choisit.

L'évolution a favorisé ceux qui avaient besoin de la compagnie des autres car ce sont ceux qui s'en sortent le mieux, nous sommes donc des animaux grégaires. Mais notre société est beaucoup trop complexe nécessite trop de réflexion quand au « socialement correct ». Les animaux possèdent eux aussi des règles mais elles sont de loin plus simple.

C'est sûrement pour ça que je rêve d'un IA (intelligence artificielle) qui se chargerait des relations sociales à la place des hommes pour qu'il se consacre à des choses plus importantes et moins mécanique.

Ce qui distingue l'homme des animaux, ce n'est pas la société et ses règles comme la pudeur et l'intimité mais l'humour, l'amour, l'art et la pensée. Il faut dialoguer au lieu d'échanger des paroles stériles à longueur de journée et n'avoir honte de rien. Ceux qui ont honte sont des animaux assez intelligent pour se rendre compte de leur imperfection mais trop bête pour se rendre compte de leur vanité. Ont dit que ce qui fait de nous des hommes c'est que nous avons conscience que nous savons (Homo Sapiens Sapiens), sachons aussi que nous ignorons !

Je parle, je parle et vous avez l'impression que c'est naturel. Vous considerez certains écrits comme choquants, impudiques ou ridicules. Vous avez paut-être raison. Mais savez-vous à quel point il est dur de ne pas avoir peur. Oui, j'ai peur qu'en le lisant certaines personnes ne soient plus les mêmes. C'est une peur qui dépasse de loin beaucoup d'autres. C'est la peur d'être jugé. de ne plus avoir d'intimité d'avoir un second juge que moi moins comaptissant.
Chaque mot, chaque phrase est un effort pour vaincre cette peur presque irrationnel. J'ai peur de vous, ou toi le lecteur qui aujourd'hui me lit et demain me jugera.
Aors pourquoi écrire si c'est pour ne pas vouloir être jugé ?
Car objectivement, tout ce que j'ai dit de doit susciter aucune honte de ma part: ma vie n'est pas honteuse. La vôtre non plus. Mon intimité n'est pas sacrée, elle est seulement une convention entre humains pour vivre sans se juger en permanence. Mais moi qui suis un optimiste acharné je pense que vous lecteur êtes apte à comprendre, plus qu'à juger. Et qu'aujourd'hui si j'ai honte ce ne doit pas être parceque je dévoile des choses mais parceque je les cache.
Et que si vous considerez que je devrais avoir honte ce n'est pas mon problème mais le vôtre.

Depuis petit j'ai renvoyé une image de moi qui a fait réagir les gens. Je ne me suis jamais soucié de ma popularité ou de mon décalage par rapport à ce qui devrait être. Peut-être est-ce temps ?
En effet, je ne suis pas bête disent les autres , je pense même être intelligent et pas très modeste.
Ce n'est pas là le problème ou plutôt si. La sociabilité est très complexe et je n'ai pas trouvé d'autre moyen de l'aborder que de détendre une atmosphère et lorsque l'on n'est pas comique la bouffonerie est la seule arme, enfin c'est ce que j'ai pensé jusqu'à maintenant.
Mais depuis un moment je me rends compte que les gens ont une image de moi qui me blesse. Un jour j'ai été direct, sans me soucier de la sociabilité, ce jour là j'ai été sérieux. Ce jour là les gens m'ont regardé comme si quelqu'un avait pris ma place. Ensuite ils m'ont dis avoir eu l'impression d'avoir été en face d'un politicien.
Que je hais la manière dont les gens me voient.
Mais aujourd'hui je suis arrivé à une impasse, ce que j'ai toujours considéré comme un moyen de détendre l'atmosphère s'est retourné contre moi. Et lorsque j'abandonne ce comportement je discours i.e je deviens chiant.
Suis-je condamné à aimer ma solitude ? Car oui je l'aime car elle est apaisante et supprime toute contrainte, le mieux est encore le cotnact par voie informatique: aucune confrontation individu/individu le ridicule n'existe plus. Tout est permis je peux être qui je veux. Mais ce n'est pas la solution...
Alors aujourd'hui tout devient trop compliqué ma tendance à tout intellectualiser est ingérable. Le mieux est encore de me fier à mon instinct. Oui ne plus réfléchir. Car au fond la sociabilité est lus mécanique qu'autre chose et vouloir l'aimer est une erreur. Ca y est je recommence...

Voilà, ça y est. C'est fait: mon blog est en ligne et commence à exister réellement. Mais pourquoi un blog au fait?
Parceque j'avais envie de faire quelquechose qui reste, une trace de moi au présent. Pour que je puisse me comprendre, me structurer et peut-être mieux comprendre mes choix. Mais aussi pour me justifier, même si je pense bien que j'affirme que je n'ai pas à le faire.
Comme l'être humain peut être contradictoire disent certains, moi je trouve ça naturel. De plus je pense que je suis assez refermé sur moi-même. J'aime à m'admirer? Je ne crois pas mais je suis disont compatissant et en même temps sévère avec moi-même. Je n'accepte pas de compromis.
je ne sais pas si je suis honnête mais je veux en tout cas l'être avec moi-même et prendre à témoin le public est la meilleure façon de me confronter. Chez moi je dirais que il ya un juge et l'autre celui qui veut ignorer la vérité et préfere le rêve. Ici c'est le rêve qui doit dominer.
J'ai aussi entamer ce blog pour d'autres raisons: parcequ'on m'avait défié. J'adore être défié et je me sais capable de beaucoup plus de choses dans ces cas là.
Mais ne disont pas tout dès le premier jour.
Alors à la prochaine...